La têtière : sera positionnée en fonction de l’inclinaison du tronc et des possibilités posturales, elle sera facilement orientale.
Tout d’abord le dossier de la coque devra englober les omoplates, sinon l’appui-tête deviendra un repousse tête. Ce n’est pas la tête qui doit trouver l’appui-tête mais l’inverse. La forme de cet appui tête centrera la tête dans l’axe du corps.
– l’appui nuque : sera souvent conseillé réalisé seul ou en combinaison avec l’appui tête, il permet une meilleure mobilité et un meilleur maintien de celle-ci.
Déterminer si cet appui tête sert de repos ou en limitation anti extension de la tête.
Ne pas oublier que la tête est posée sur la colonne cervicale et dorsale haute et l’on doit respecter et composer avec cet empilement.
Appuis tête et appuis nuque empêcheront la position en extension de la tête lors des repas, évitant les fausses routes alimentaires.
– les repose-pieds : seront réglables et réalisés à la demande : simple, coques, sabot, avec éventuellement des sangles de maintien. Ils seront réglables en hauteur, et au mieux réglables en extension.
– la tablette : indispensable pour éviter le poids constant des membres supérieurs entrainant la ceinture scapulaire en avant avec cyphose dorsale haute et hyperlordose cervicale.
– le plot abducteur : respectera les amplitudes en abduction.
Trop corrigé, Il devient « rond-point » en positionnement le bassin en bassin oblique dès l’installation. Nous préférons un plot amovible mis en place après bon positionnement du bassin.
Ce plot sera inutile lors de rétraction en abduction.
On pourra préférer des sangles de genoux qui seront insérées sur la coque avancée en regard de la face externe des genoux.
Dès que le bassin a été placé correctement au fond du siège, on peut écarter les hanches en abduction.
Si une hanche est en déficit d’abduction, ne pas forcer cette amplitude au risque de faire pivoter le bassin
L’impression de cuisse plus courte provient de la rotation du bassin. La hanche du côté plus court est généralement en danger de subluxation.
Un plot positionné trop en arrière sera défavorable, car luxant, par contre il peut avancer en inter condylien.
– plastron, sangles d’épaules : complèteront la position du tronc et ceinture scapulaire, mais ne devront pas compenser les erreurs de postures réalisées lors des mesures. Ne pas oublier que l’on doit à l’enfant le maximum de mobilité.
– sangle de bassin : difficile, voire impossible à mettre en place. L’appui sur les épines iliaques ne peut maintenir le bassin
Nous préférons la sangle fémorale horizontale à l’aplomb du pubis (niveau de rupture de l’assise double niveau), fixée verticalement sur la partie inférieure et intérieure de l’assise.
Utilisée avec l’assise double niveau ; le sous-marinage est effectif.
Ne pas oublier que chaque année des morts par étouffement sont signalées pour des enfants qui ont glissé en avant retenus par ces sangles ce bassin non adaptées.
– habillage de la coque : Nous préférons les habillages internes des coques par housses en textiles, souvent les mousses thermo formables sont moins confortables que supposées.Les mousses à mémoire de forme apportent un grand confort en sous fessier.